Ariens 915067 - 1740 User Manual Page 38

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Synopsis
Acte I
Allégresse générale dans la maison du Podestat Don Anchise: on attend l’arrivée d’Arminda,
sa nièce, qui doit épouser le jour même le comte Belfiore. Mais la joie n’est qu’apparente,
et chacun se laisse aller à exprimer en secret ses véritables sentiments : Don Anchise brûle
pour Sandrina, sa belle jardinière ; Serpetta, la femme de chambre, n’a d’yeux que pour
son maître, et dédaigne les ardeurs de Nardo, le jardinier, qui se dit le cousin de Sandrina ;
Ramiro se lamente d’avoir été trahi par Arminda.
À l’écart des témoins importuns, le Podestat avoue à Sandrina son amour et lui propose le
mariage ; la jardinière refuse humblement la proposition.
Sandrina et Nardo se retrouvent enfin seuls : elle est en réalité la marquise Violante Onesti,
amante du comte Belfiore qui, un an auparavant, dans un accès de jalousie, l’a poignardée,
puis s’est enfui, croyant l’avoir tuée. Elle s’est déguisée en jardinière dans l’espoir de
retrouver celui qu’elle aime toujours et, en compagnie de son valet Roberto le prétendu
cousin” Nardo – est partie à sa recherche.
Entre Arminda : elle se montre tout de suite capricieuse et hautaine. Le comte Belfiore, qui
vient d’arriver, n’en tombe pas moins aussitôt sous le charme.
Arminda annonce à Sandrina son mariage avec le comte. À cette nouvelle, la jardinière
tombe sans connaissance. Belfiore, appelé au secours de la malheureuse, est frappé par
sa ressemblance avec la marquise Violante. Ramiro, accouru lui aussi, se retrouve face à
Arminda dans un tête-à-tête acerbe.
Sandrina reconnaît Belfiore, mais refuse de révéler sa véritable identité.
Serpetta saisit l’occasion pour prouver au Podestat l’infidélité de sa belle : elle a surpris
le comte et Sandrina en train de converser dans le jardin et invite toute la compagnie à les
prendre sur le fait.
La confusion est à son comble : Don Anchise se sent trompé, Serpetta n’en est que plus
jalouse, Belfiore et Sandrina ne savent que penser, Arminda se croit trahie, Nardo et Ramiro,
eux, ne comprennent rien à la scène.
Acte II
Arminda, toujours amoureuse du comte, continue à repousser Ramiro sans ménagements.
Belfiore, tout à la pensée de Sandrina, se heurte à Arminda et, pour endormir ses soupçons,
lui joue sans conviction la comédie de l’amour.
Nardo, une fois encore, tente d’amadouer Serpetta qui consent à l’écouter : il lui adresse
une déclaration passionnée, à la mode italienne, française et anglaise. La servante, restée
seule, s’avoue tout de même charmée par la sincérité et l’esprit du jeune homme.
Sandrina et le comte se rencontrent de nouveau : l’heure est aux explications et Sandrina
semble être sur le point de lui révéler son identité ; elle se ravise pourtant. Don Anchise, qui
épiait l’entretien, s’approche des deux jeunes gens et reçoit de Belfiore le baisemain qu’il
destinait à Sandrina. Le Podestat entre en fureur et presse Sandrina de l’épouser. Celle-ci
repousse une fois encore la proposition.
Paraît alors Ramiro, porteur d’une dépêche de Milan qui ordonne l’arrestation du comte
Belfiore, accusé du meurtre de la marquise Violante Onesti. Le Podestat décide de suspendre
les noces et d’interroger le comte sur cette affaire. Ramiro espère du même coup regagner
les faveurs d’Arminda, mais en vain.
Le comte doit subir l’interrogatoire du Podestat ; il est sur le point d’avouer son crime lorsque
apparaît Sandrina qui déclare être la marquise Violante : stupéfaction générale, colère
d’Arminda qui se retire pour méditer sa vengeance, embarras du Podestat qui réclame un
délai de réflexion. Le comte veut exprimer à Sandrina sa gratitude et son amour, mais elle le
repousse encore : elle n’a voulu, dit-elle, que le sauver d’une situation fâcheuse en profitant
de sa ressemblance avec la marquise ; mais elle nie toujours être Violante. C’en est trop pour
le comte qui manque de perdre la raison.
Entre Nardo, au comble de l’inquiétude : sa maîtresse a disparu. En épiant Serpetta, il
apprend qu’Arminda l’a fait enlever et l’a menée dans une forêt remplie de bêtes féroces.
Nardo, Ramiro et le Podestat partent à sa recherche.
Sandrina, qui s’est réfugiée dans une grotte, appelle désespérément au secours. Belfiore
et Nardo, puis Arminda, le Podestat et Serpetta arrivent sur les lieux. Dans l’obscurité,
la confusion est totale, quiproquos et querelles se multiplient. Sandrina et le comte,
éprouvés par tant de coups imprévus, perdent la raison et se prennent pour des divinités
mythologiques.
Acte III
Nardo, que Serpetta vient encore de repousser, croise Sandrina et le comte dans la cour du
palais. Plongés tous deux dans leur délire, ils ne reconnaissent pas Nardo et le poursuivent
de leurs ardeurs amoureuses. Celui-ci invente une ruse pour leur échapper.
Entre le Podestat, apparemment déterminé : il congédiera le comte, renverra Arminda chez
elle et épousera Sandrina. Mais les protestations de Serpetta, de Ramiro et d’Arminda
le mettent dans un tel embarras qu’il quitte les lieux sans avoir pu trancher. De nouveau
éconduit par Arminda, Ramiro se déclare prêt à mourir plutôt que de se montrer infidèle.
Belfiore et Sandrina, qui s’étaient endormis, se réveillent au son d’une délicieuse musique
et se reconnaissent. Le comte, transporté de joie et d’amour, est de nouveau repoussé
par Sandrina, qui décide de s’en aller. Mais, ne pouvant se résoudre à se séparer, les deux
amants finissent par se réconcilier.
Nardo vient annoncer la bonne nouvelle : les fous ont retrouvé la raison et se sont unis.
Stupeur générale, que vient dissiper l’apparition de Sandrina : oui, elle est bien la marquise
Violante Onesti et n’a caché son identité que pour infliger au comte une douce vengeance.
Tous suivent alors l’exemple de cette heureuse réconciliation : Serpetta épousera Nardo et
Arminda Ramiro. Le Podestat reste seul : il attendra, pour se marier, d’avoir trouvé une autre
Sandrina.
Un chœur final célèbre la fidélité de la fausse jardinière et la puissance de l’amour.
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